AGRANDIR LES PHOTOS

POUR AGRANDIR LES PHOTOS : CLIQUEZ SUR L'IMAGE

Amis visiteurs, je vous remercie de me demander l'autorisation avant de vous servir de mes photos. Jacqueline

samedi 18 août 2012

SALEVE - Faune

Jamais seul

Ce mardi matin 14 août, c’est sous un soleil radieux que nous quittons Beaumont pour l’alpage de la Thuile. La température avoisine les 28°. Heureusement, peu après, nous plongeons dans l'agréable fraîcheur de la forêt.


                                                                                             Photo Web
Quelques lacets plus loin, à la hauteur des éboulis de la Grande Paroi, le bruit d'une chute de pierres attire notre attention. Nous nous arrêtons. Bizarre, il n’y pas d’autres randonneurs. Au moment où nous allons repartir, un chamois déboule à moins de 10 mètres. Nous le suivons du regard. Brun foncé, avec ses cornes retroussées vers l’arrière il prend la pente à l’horizontale par bonds puissants et disparaît dans la forêt.


Peu avant d’arriver à l’alpage, nous goûtons les premières framboises. Pour les mûres, il faudra encore attendre. Assis à l’ombre du tilleul nous sortons le casse-croûte. Un morceau de Pécorino en échange d’un quartier de poire, une rondelle de saucisson sec en partage de cerneaux de noix. La vue est belle, la vie aussi !


Là, au bout de mon doigt, c’est quoi ? Bien droit, campé sur ses pattes arrière, un squatter nous observe depuis une petite ouverture qui donne accès aux étables.


                                                                                                         Photo Web
Oublierait-il les consignes de sécurité ? Toujours est-il que nous pouvons facilement l’observer pendant ses « allers-et-retours » entre la ferme et le bosquet voisin. Il nous a vus, ses petits yeux noirs nous fixent. Son pelage est brun roux dessus et blanchâtre dessous. Il joue les Divas, il disparaît définitivement quand je tente de le prendre en photo. Nous pensons d’abord à une fouine pour décider que non, c’est une hermine !


Soudain, les branches basses du sorbier s’agitent, un oiseau gris tombe au sol, sautille et court dans l’herbe. Il s’envole, et révèle son identité : un rougequeue.


                                                                                              Photo Web
Nous décidons de rentrer par les Molliets (Cf. 23 août 2010). Nous prenons le chemin en forêt bordé de ronciers et de noisetiers en direction du passage de la Grande Roche. A peine 10 minutes plus loin, nos regards sont attirés par un remue-ménage dans les branches au-dessus de nos têtes. Il s’agit d’une martre qui joue dans les arbres. Nous avons juste le temps d’admirer son pelage foncé qu’elle a déjà disparu.


Nous reprenons la randonnée, franchissons prudemment la paroi rocheuse. Plus bas, une grande coupe de bois laisse le soleil illuminer la forêt.


Dommage, les travaux forestiers ont finalement eu raison de l'arbre-à-champignons, lequel nous servait de point de repère.


Nous quittons la forêt par un large chemin, traversons les prés et arrivons rapidement sur les hauts du village de Beaumont. Dix minutes plus tard, la boucle est bouclée.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire