Chaque jour, au XIe siècle, la première et la plus célèbre courtisane des écrivains japonais, Sei Shônagon, notait ce qu'elle éprouvait au fil de ses pensées :
"En hiver, j'aime le matin, de très bonne heure. Il n'est pas besoin de dire le charme de la neige; mais je goûte également l'extrême pureté de la gelée blanche ou tout simplement un très grand froid; bien vite, on allume le feu, on apporte le charbon de bois incandescent; voilà qui convient à la saison. Cependant, à l'approche de midi, le froid se relâche, il est déplaisant que le feu des brasiers carrés ou ronds se couvre de cendres blanches."
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"C'est bien plaisant, dans les nuits froides de l'hiver, d'être ensevelie avec son amant sous une montagne de courtepointes."
ou chose plaisante encore:" De se coucher seule dans une chambre parfaitement parfumée."