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Amis visiteurs, je vous remercie de me demander l'autorisation avant de vous servir de mes photos. Jacqueline

samedi 14 novembre 2009

SALEVE - Le Pas-de-l'Echelle

Un peu d'histoire ...

Le Pas-de-l'Echelle



Juillet 2009, descente du Pas-de-l'Echelle


Novembre 2009, 112 marches à monter

C'est dans un un bouquin relatant l'histoire de la région du Salève et plus particulièrement celle du château de Monnetier que mon attention a été attirée par deux lignes concernant le Pas-de-l'Echelle.

En effet, dans un texte de 1305, le comte Amé II de Genève reconnaît tenir en fief le château des Echelles, castrum de Scalis. "Le château tirait peut être son nom du passage alors fort difficile et dépourvu d'escaliers qu'était le Pas-de-l'Echelle", nous apprend l'auteur.

En 1411, le château change de propriétaire et porte le nom de château de l'Ermitage. Amédée VIII venait sur ses terres pour chasser un peu, guerroyer souvent.

Les Genevois prirent le château en 1589 et le brûlèrent.

lundi 2 novembre 2009

SALEVE - Pas-de-l'Echelle - Bois Mouton - Antenne

Premier dimanche de novembre au Salève


Arrivée à la tour des télécommunications, "l'Antenne"
 Vagues dorées, arabesques bleutées se lient et se marient dans l'ultime beauté de la lumière


De Monnetier au Bois-Mouton

Au gré de la route, bouquets de feuilles rousses


Montée par le sentier du Bois-Mouton
 Tombent les feuilles d'or


Toujours dans le Bois-Mouton
 Il pleut des feuilles de cuivre et de sang


Peu avant l'arrivée sur la crête, entre forêt et pâturages
Ronde, ronde la terre et bleue comme une orange ...

En toute convivialité, plaisir partagé

dimanche 25 octobre 2009

MANDEMENT GENEVOIS



Balade à travers le vignoble genevois
La Plaine - Satigny

Lu dernièrement dans un quotidien genevois :
Cette année les petits indicateurs de di
rection jaunes qui montrent le bon chemin aux randonneurs dans toute la Suisse célèbrent leurs 75 ans! A cette occasion, GenèveRando, Association genevoise de tourisme pédestre, organise une balade à travers le vignoble genevois.

Dimanche 25 octobre, Rendez-vous RER Genève Cornavin, départ du train à 13h05. Durée de la marche : env. 3h30
17o participants prennent le train à l'heure dite.


Une vingtaine de minutes plus tard nous arrivons à la petite gare de La Plaine. Les organisateurs se concertent avant de donner le signal du départ.





De là, nous empruntons la montée de la Donzelle jusqu'à mi-hauteur. Les organisateurs profitent de ce premier arrêt pour souhaiter la bienvenue aux participants. Nous admirons la vue dégagée sur le fort de l'Ecluse, tout au loin Le Retord, à nos pieds un coude du Rhône.

Nous poursuivons la balade entre vignes et champs labourés jusqu'au village de Dardagny.



Un arrêt s'impose devant le château pour un petit cours d'histoire sur cette belle région viticole du canton de Genève.


La balade continue en direction de Malval, au passage nous admirons la petite chapelle cachée par un rideau d'arbres.



Après le sentier qui rase les berges de l'Allondon nous passons sur le pont des Granges pour traverser la forêt.


A la sortie du bois, nous poursuivons jusqu'au petit hameau de Choully où une petite verrée est offerte aux randonneurs. Le jour décline, le ciel prend de jolie teintes roses, quand nous reprenons la route qui descend en direction de la gare de Satigny.


Le RER de 17h42 nous ramène à Cornavin.

Cette balade s'adresse à tout un chacun. Mais il faut bien compter 3h30 de marche

samedi 24 octobre 2009

MANDEMENT GENEVOIS

Balade à travers le vignoble genevois :
De Satigny à Russin

Jeudi 22 octobre, sous un ciel où traînent des nuages gris, notre petit groupe arrivé en début d'après-midi par le RER Cornavin - La Plaine quitte la gare de Satigny.


Après avoir traversé le village en direction du Jura, en quelques minutes nous voilà au pied des domaines viticoles.


Les vendanges sont terminées à l'exception des parchets des "vendanges tardives" qui se feront d'ici début novembre. Les feuilles aux belles couleurs feu commencent à tomber des ceps que les vignerons ont plantés dans une terre brune et argileuse en un alignement quasi militaire.

Les chemins du Bornalet, de la Comtesse-Eldegarde puis du Paradis s'élèvent doucement à travers les vignes pour nous conduire jusqu'au joli hameau de Pessy où nous empruntons la route de l'Allondon.


Plus loin, après une descente un peu raide, nous traversons une zone boisée où nous croisons une jeune cavalière sur son cheval blanc.


A la sortie de la forêt, nous traversons le pont des Granges qui enjambe la rivière de l'Allondon.


Sur le pont des Baillets : rencontre avec une espèce protégée


Sur la route des Molards Baillets-Russin
Nous restons sur la route parallèle à la rivière jusqu'au Pont des Baillets que nous franchissons pour monter en quelques lacets jusqu'au petit hameau du même nom d'où la vue s'étend jusqu'au Fort de l'Ecluse.



De là, la route longe et surplombe le vallon sauvage et préservé de l'Allondon jusqu'au village de Russin. Au loin, sur l'autre rive, nous apercevons le château de Dardagny.
Après une petite pause au café, nous quittons le village par un chemin qui descend à travers vignes pour rejoindre la gare. Par hasard, nous précédons de quelques minutes l'arrivée du train qui nous ramène à Cornavin.

Pas besoin d'être un randonneur averti pour ce parcours pédestre bien balisé. Il faut compter environ 2h30 pour en faire le tour.




Qui était cette Comtesse Eldegarde qui a laissé son nom au chemin pédestre que nous avons emprunté ?
Après avoir consulté divers documents, on apprend tout d'abord que ce sont les Romains qui ont introduit la vigne dans notre région, il y a plus de deux mille ans.
Au VIe siècle Gondebaud, roi Burgonde, régnant aussi sur les terres de Satigny tout en habitant au Bourg-de-Four, condamne à mort celui qui volera de nuit les fruits de ses vignes. Pour le même vol en plein jour ce sera trois cents coups de fouets !
En l'an 912, la Comtesse Eldegarde fera don de ses vignes de Chouilly, Peissy et Satigny au prieuré de Satigny.

Février 1536, séparé de Genève par les terres sardes, ceux de Bourdigny, de Dardagny, en passant par ceux de Satigny, Peney et autres petits hameaux s'unissent sous le nom de "Mandement de Peney".
En mai 1536, Genève adopte la réforme. Les genevois protestants aimant aussi le bon vin, le travail de la vigne se poursuit sans relâche.
De nos jours les vignerons genevois bichonnent toujours leurs vignes mais, on s'en doute, de manière plus rigoureuse, scientifique et technique que du temps de la Comtesse Eldegarde !



mercredi 21 octobre 2009

SENTIER DES TOBLERONES



Du Jura au Léman :
le sentier des Toblerones

Le sentier des Toblerones doit son nom à des obstacles anti-chars dont la forme triangulaire rappelle la célèbre barre de chocolat créée en 1908 par Theodor Tobler.

Cette ligne fortifiée, construite pendant la guerre de 1939-1945, devait servir à la défense du plateau suisse. Outre les ouvrages à la forme si caractéristique, nous découvrirons des fortins ainsi que les "villas" verte et rose camouflées en maisons anonymes. Sur le golf du Domaine Impérial, près du lieu dit "La Bergerie", des ouvrages plus imposants subsistent également.

Nous avions planifié cette randonnée pour le samedi mais, compte tenu des prévisions météorologiques peu encourageantes, nous l'avons avancée au mercredi 14 octobre. Le matin, la température affiche 10°. Le soleil fera quelques timides apparitions l'après-midi.
A Nyon, nous laissons la voiture sur le parking de la place Perdtemps. A la gare, nous prenons le petit train orange et rouge "Nyon - St-Cergue - La Cure" jusqu'à la station de Bassins où l'arrêt se fait sur demande.

Nous repérons de suite les panneaux jaunes du tourisme pédestre qui balisent parfaitement le parcours. Par un sentier étroit, nous entrons dans la forêt et descendons jusqu'au fond du vallon aux couleurs automnales.


Avant de rejoindre un chemin forestier plus large, nous entendons déjà le murmure d'un petit ruisseau que nous longeons jusqu'à la Cézille.


Arrivés à cette dernière, nous traversons sous le pont qui enjambe le Ruisseau de la Combe, passons devant le restaurant et continuons sur la route puis le chemin qui nous mène à une scierie.


Dans ce secteur, mieux vaut éviter de couper à travers le pré voisin où paissent des vaches de race Highland ainsi qu'un taureau d'humeur belliqueuse !


Quelques centaines de mètres plus loin, après un court passage sur la route, nous retrouvons la rivière qui s'est élargie à la jonction de La Serine.


D'une rive à l'autre, par des escaliers et des passerelles, nous poursuivons jusqu'au village de Vich.


En plus des Toblerones, nous pouvons observer plusieurs anciennes positions d'armes, notamment d'infanterie, destinées à la défense rapprochée.


A la sortie de Vich, nous franchissons l'autoroute sous un pont. Plus loin, toujours en zone boisée, nous passons sous la voie de chemin de fer (en période de fortes crues, ce passage n'est pas possible).


Au Sud-Ouest de Gland, nous découvrons la villa verte au milieu des champs. Au loin, bordant la route de Suisse, nous apercevons la célèbre villa rose .


Nous nous y rendons en longeant la rivière, désormais la Promenthouse. Arrivés sur la grande route, nous prenons à gauche en direction de Lausanne. Un plan détaillé du fortin est affiché devant l'ouvrage.

Passé la villa rose, peu après "Le Rancho", les panneaux jaunes nous indiquent de prendre à droite dans le Domaine Impérial. Sur des chemins bien aménagés, nous traversons le magnifique terrain de golf (attention aux balles perdues !), par ailleurs réserve de biosphère protégée. A la sortie du golf, entre champs et haies où gazouillent des dizaines d'oiseaux, nous débouchons sur la plage de Promenthoux. Par la route du même nom, nous quittons le lac pour remonter en direction du Jura jusqu'au château de Prangins. Après plus de quatre heures de randonnée, nous nous arrêtons dans une Auberge à l'accueil sympathique. Alors que le jour décline, un bus nous ramène de Prangins-poste au parking Perdtemps à Nyon.


Cet itinéraire bien balisé et bien aménagé, dans un environnement préservé, nous aura aussi fait comprendre les raisons qui ont amené l'armée à l'édification de cette ligne fortifiée.


Toutefois, avec le temps, la nature reprend ses droits. En effet, importants témoins de l'Histoire militaire suisse, la ligne des Toblerones et les ouvrages liés sont de moins en moins visibles car ronciers, lierres, arbustes et autres orties recouvrent peu à peu le tout.

samedi 17 octobre 2009

MARCHE DES CHATAIGNES

Balade entre Arve et Salève
  
LA MARCHE DES CHATAIGNES

Ce samedi matin 17 octobre, le fond de l'air est plutôt frais et les crêtes du Jura sont saupoudrées de blanc. La nature a mis ses habits de feu, l'automne est là. Le soleil peine à percer les nuages bas et gris.
 
 Le rendez-vous est fixé à la ferme Vecchio, sur la plateau de Vessy. Nous sommes dix marcheurs pour un parcours en boucle d'une dizaine de kilomètres. A l'heure convenue, nous tournons le dos à la ferme pour descendre tout droit en direction de l'Arve.

 Nous laissons sur notre gauche le centre sportif où des jeunes jouent au foot. Nous longeons déjà les berges de la rivière.

Le chemin est plat jusqu'à l'ancienne station de pompage qui alimentait en eau potable une partie des habitants de la rive gauche du canton de Genève. 

De là, une volée d'escaliers nous éloigne du cours d'eau. 

Le chemin continue entre les prés et l'orée des bois de feuillus, des chênes essentiellement, dont les fruits craquent et éclatent sous nos pas.

Au hameau de Sierne, le parcours descend en douceur. Il longe les vignes de Villette et rejoint le bord de l'eau.

Une allée bordée de noyers nous conduit jusqu'au Bois de Vernaz, 

une zone naturelle humide protégée, plantée de roseaux avec, en toile de fond, le Grand Salève.

Ensuite, c'est tout droit et plat jusqu'à la "Fontaine Jules Cesar". De cette dernière, nous remontons par "Le chemin de l'Arve" jusqu'à la poste du village de Veyrier. Nous zigzaguons alors à travers les lotissements de villas jusqu'au centre sportif du Grand Donzel. Peu après, nous débouchons sur la route de Veyrier, face à l'imposant portail en fer forgé qui marque l'entrée de la propriété de la maison de retraite de Vessy. Nous nous y rendons et contournons le bâtiment central.

Au loin, au bout de l'allée bordée elle aussi de noyers, nous apercevons la ferme. Le soleil daigne enfin se montrer !

La marche des châtaignes n'en a que le nom, sans doute parce qu'elles arrivent en ce moment sur nos marchés.