La Suisse, pays de bergers, serait-il le nouveau "Far West" ?
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Photo internet Alpes valaisannes |
Avis : "Une prime de CHF 10'000,- est offerte à celui qui
donnera des indices permettant d’identifier celui qui a abattu un loup, le 3
janvier dernier, dans les Grisons. "
En un mois, deux loups ont été abattus dans ce canton de Suisse orientale. Le chasseur, qui croyait tirer sur un renard s’est dénoncé.
Il risque une sanction, chasser le loup est strictement interdit dans tous les
cantons suisses.
L’autre tireur court toujours, d’où la prime offerte par le
« Groupe Loup Suisse ». Le prédateur étant un animal protégé, les
autorités mènent l’enquête. D’où leur mécontentement à la lecture de l’avis de
recherche. En Suisse il y a des lois !
Les chasseurs, eux aussi, sont fâchés par cet avis de
recherche, car il laisse supposer que le braconnier se cache parmi eux. Or, ce
hors-la-loi déshonore la réputation de la vraie chasse.
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Image internet Fête des bergers à la Gemmi, Haut-Valais |
Une autre affaire a secoué le Valais central. En novembre
2013, en trois nuits, le loup a tué six moutons sur la commune de Savièse. Et
par deux fois, les attaques ont eu lieu près des habitations. Depuis, il a
disparu.
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Photo internet Loup y'es-tu ? |
Depuis des décennies, le canidé pourchassé, exterminé, accusé
de tous les maux aurait-il de moins en moins peur de l’homme ?
Les bergers suisses sont en colère à cause des attaques dont sont victimes les troupeaux.
La cohabitation de l’homme et du
loup est difficile. A se demander si les programmes de gestion du grand
prédateur sont bien adaptés.
A propos, le loup du Salève, filmé en mars 2012, qu’est-il
devenu ?