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Amis visiteurs, je vous remercie de me demander l'autorisation avant de vous servir de mes photos. Jacqueline

vendredi 6 août 2010

GENEVE - Aube musicale

AUBE MUSICALE AUX BAINS DES PAQUIS

Le silence de l'aube

Les musiciens de l'aube

 Dans le mauve de l'aube
la fête commence

Lentement la nuit se déshabille

Dans le bleu de l'aurore réveille-toi gaiement !

 Le fond de l'air est frais

Le chant joyeux de l'aurore s'élève,
les spectateurs frissonnent

 Les premiers rayons du soleil succèdent à l'aurore

L
La ville a revêtu ses habits d'or
Une belle journée commence

vendredi 23 juillet 2010

SALEVE - La Thuile - Le Coin

La Thuile (1'156m)
Alpage de la Thuile, fête annuelle

De la terrasse de la ferme, le panorama sur l'agglomération genevoise, le lac et la chaîne du Jura est grandiose.

Chaque troisième dimanche de juillet, une fête champêtre est organisée à l'alpage de la Thuile.
Cette année, le temps est magnifique. Il fait chaud, une brise légère souffle toute la journée.
Nous sommes une trentaine de randonneurs. Il est 10h30 quand le bus nous dépose au parking du Coin. De là, nous longeons la route jusqu'au hameau "Chez Voirier", puis continuons en direction du petit village de Vovray.
Peu après, sur la gauche, nous empruntons un chemin qui progresse en pente douce à travers vergers et champs de blé.
Nous pénétrons dans la forêt par un étroit sentier qui dessine de nombreux zigzags et qui se fait rapidement plus raide. Parfois, il redescend brusquement pour aussitôt regrimper assez sec. Plus haut, nous suivons une route forestière avant de reprendre le sentier qui nous mène à une barre rocheuse, signalée par un "S". Après ce passage abrupte et un peu vertigineux, il se fait à nouveau moins escarpé avant d'arriver à un chemin plus large. Nous coupons ce dernier et poursuivons sur le sentier qui débouche dans le pâturage juste en dessous de la ferme de la Thuile.
Pour le retour, plusieurs possibilités s'offrent à nous. J'opte pour les Pitons puis la Croisette par les pâturages. Avant de quitter la Thuile, nous remplissons nos gourdes au bassin octogonal où coule une eau bien fraîche. Nous traversons la cour de la ferme pour nous engager sur le chemin de gauche qui grimpe régulièrement à flan de montagne jusqu'au Grand Piton, point culminant du Salève (1'375m).
Nous coupons la départementale D41 pour rejoindre un sentier qui serpente à travers prés. Partout des troupeaux de génisses pâturent. Peu après la ferme de la Chavanne, le sentier monte une dernière fois avant de redescendre jusqu'à la Croisette (1'175m) où nous attend le bus.

Les randonneurs partent à l'assaut du Salève. Dans le fond, le décrochement du Coin. Sa paroi escarpée fait le bonheur des randonneurs et surtout des varappeurs.

D'une commune à l'autre : on quitte celle de Collonges-Sous-Salève pour entrer dans celle d'Archamps.

Le chemin serpente à travers champs et vergers.

A l'ombre d'un viel arbre fruitier, une première pause pour se rafraîchir d'une bonne lampée d'eau.

La lumière joue des contrastes selon la nature du sol et de la forêt. Nous pénétrons dans la zone de feuillus par un sentier qui se fait rapidement plus raide. 

Le bois mort sert d'habitat, d'abri et de nourriture aux insectes et notamment aux coléoptères, ainsi qu'aux mousses et lichens, oiseaux et autres mammifères.
 
 Dans la zone enrésinée une imposante fourmilière à dôme.
C'est à l'abri de la forêt que les fourmis préfèrent construire leur fourmilière. Les oiseaux aiment fouiller dans ces petits monticules de terre à la recherche de larves.

 
Un joli coléoptère émeraude aux reflets métalisés

Dans les zones de coupe, la cueillette des fraises des bois et des framboises s'annonce prometteuse. 

 Sur ce parcours, où les sentiers se divisent, se rejoignent, s'entrecoupent, il faut suivre l'indication "Pitons" pratiquement jusqu'à l'arrivée. Le nom de la Thuile n'est jamais mentionné.

 Passé ce monticule de pierre appelé "cairn" prendre le sentier de gauche à angle droit.

Le bois mort sert aussi de nourriture à 
différentes espèces de champignons.

On est sur le bon chemin (Pitons).

 Le "S" indique probablement que le sentier monte en virages serrés. De là, on franchit une barre rocheuse qui forme comme un grand escalier.

Un randonneur sort de la barre rocheuse. Pour certains, celle-ci est un peu vertigineuse. Passé ce point, le chemin continue de grimper encore assez sec.

 Un nouveau "S" signale un autre passage sinueux avant de rejoindre un large chemin que nous couperons pour poursuivre sur le sentier qui débouche sur l'alpage.

La Thuile, ancienne dépendance de la Chartreuse de Pomier (cf. message du 30 septembre 2009), est aujourd'hui propriété de la commune de Beaumont.

Le domaine, composé de plusieurs bâtiments, n'est plus occupé en permanence.

 Au milieu de la cour entourée de petites dépendances, un magnifique bassin octogonal en granit où coule de l'eau bien fraîche.
Gravées sur le flan, une date et des initiales : "J 1893 B".

Sous la tente, à l'abri du soleil, les nombreux visiteurs 
(la plupart venus en voiture) dégustent la polenta ou 
les saucisses - frites accompagnées des vins de Savoie.

Les randonneurs tirent leur pique-nique du sac ou admirent la vue dégagée.

Un important troupeau de génisses estive sans la présence permanente d'un berger.

Sur notre gauche, au premier plan, quelques espèces anciennes d'arbres fruitiers. En face, la chaîne du Jura. On distingue le passage du Fort de l'Ecluse.

Un sentier pentu mais bien marqué nous conduit au Grand Piton, où se dresse la tour d'observation érigée entre 1820 et 1830 par Claude-François Bastian, maire et notaire à Frangy.
Le Salève est divisé en 3 régions : le Petit Salève au nord, le Grand Salève au centre et le massif des Pitons au sud. Le Grand Piton (1'379m) en est le point culminant.

Du Grand Piton, nous prenons à travers les pâturages en direction de la Croisette.
Sur le versant sud, la vue est dégagées sur les alpes françaises.
Au loin, on distingue le lac d'Annecy.

L'alpage de la Chavanne.
Un troupeau rumine paisiblement. En présence du bétail, on reste calme et discret. On ne passe pas entre une vache et son veau, la mère pouvant se montrer agressive.

Gracieux, délicat, le papillon, aux ailes poudrées couleur miel, vole entre fleurs et bleu du ciel.

La Croisette (1'175m). Situé à la croisée de plusieurs routes, ce hameau est un lieu d'arrivée et/ou de départ pour de nombreuses balades ou randonnées sur le Salève.

dimanche 6 juin 2010

SALEVE - La grotte d'Orjobet

La grotte d'Orjobet 1'150m
Fête de réouverture

(itinéraire : cf. message 30 août 2009)


C'est le samedi 5 juin que les randonneurs étaient invités à la manifestation de réouverture de la grotte d'Orjobet, fermée pendant plusieurs semaines pour cause de remise en état.
Depuis son aménagement par le Club Alpin Suisse en 1905, c'est la première fois que ce site bénéficiait de travaux de sécurisation et de rénovation aussi importants, ont rappelé les orateurs du jour.
On se souvient qu'Horace Bénédicte de Saussure, l'illustre savant genevois du XVIIIe siècle, fréquentait assidûment le Salève qu'il considérait comme son laboratoire de proximité, son nom et ses recherches étant déjà fortement liés au Mont-Blanc. En 1779, un paysan natif du hameau du Coin, François Orjobet, entraîne De Saussure pour lui faire découvrir une grotte nichée dans les falaises au-dessus de Collonges. Le savant genevois donne le nom du paysan à la grotte et au sentier qui y conduit. Il semble que cet itinéraire, qui part du hameau du Coin et qui mène au sommet, soit le plus couru des Genevois et des habitants de la région depuis le XIXe siècle. (Cf. message du 30 août 2009).
En 2005, le CAS a remis la gestion du sentier d'Orjobet au Syndicat Mixte du Salève, qui regroupe plusieurs communes françaises, dont le rôle est de baliser et entretenir de nombreux sentiers ainsi que protéger et valoriser cette montagne.

Gageons que ce remarquable travail de rénovation permettra à de nombreux amoureux du Salève de continuer à randonner en toute sécurité.

Sur le promontoire face à la grotte, petite pause en attendant le reste des troupes.

Face à l'entrée de la grotte, une exposition de photos relate les différentes étapes des travaux effectués par des professionnels spécialisés dans le travail acrobatique : installation des filets de protection, purge de blocs de pierre, nettoyage des parois, mise en sécurité des marches au-dessous de la grotte, remise en place du chemin sur son parcours initial sous les voûtes.
Des étudiants d'un lycée de Collonges-Sous-Salève ont ponctuellement prêtés mains fortes aux spécialistes en tenant, en autres, le rôle de porteurs.

Il revient à l'alpiniste Yvette Vaucher, première femme à avoir atteint le sommet de l'Eiger par la face nord et première femme parachutiste sportive de Suisse, l'honneur de couper le ruban. Cela sous l'œil bienveillant des maires de Collonges-Sous-Salève et de Veyrier, des maîtres de l'ouvrage, des représentants du Syndicat mixte du Salève, du Club Alpin Suisse, de l'Association Genevoise des Amis du Salève, d'Oxygène 74 et de nombreux randonneurs amis du Salève.


Après la partie officielle, le verre de l'amitié, accompagné des produits du terroir, est offert à tous les participants.

A gauche de l'entrée de la grotte, deux plaques commémoratives. L'une informe que le site a été aménagé en 1905 par le Club Alpin Suisse et l'autre que, dès 2005, la section genevoise du CAS a transmis aux bons soins du Syndicat Mixte du Salève la gestion du sentier et de la grotte.
Le site, toujours propriété du CAS, sera remis par acte notarié à la commune de Collonges. En effet, des procédures officielles pour une donation sont en cours et prêtes d'aboutir.

La nouvelle passerelle a été légèrement décollée de la paroi et rallongée pour le confort des randonneurs.

La passerelle métallique avec ses traverses de bois en chêne massif et ses mains courantes, neuves elles aussi, fixées à bonne hauteur.

La grotte en forme de cheminée mesure plusieurs dizaines de mètres de haut.

Une volée d'escaliers traverse la grotte calcaire. Des ouvertures naturelles laissent passer un peu de lumière. Le sol est glissant, de l'eau ruisselle en permanence.

De l'intérieur, en levant le regard, on aperçoit la sortie.

Sorti de la grotte, on est plus très loin du sommet où deux possibilités s'offrent aux randonneurs : soit prendre à gauche par la Corraterie (Cf 6 septembre 2009), soit vers la droite en direction de la Croisette.