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jeudi 28 mai 2009

MAI EN PROVENCE

 
Mi-mai. Le temps maussade qui succède au long hiver me pousse à prendre la direction de la Provence, plus précisément de Val de Provence, région gorgée de soleil, qui s'étend entre le Rhône, les Alpilles et la Durance. Ou encore dans un triangle, compris entre Avignon, Arles et Salon-de-Provence.

Des petits villages ruraux se cachent au milieu des vergers. Sur les arbres, les fruits ont déjà noué, ici on espère une belle récolte. D'autres villages perchés sur une colline surplombent la vallée de la Durance. Certains, anciennes place forte, témoignent d’un passé magnifique et tumultueux.

La route cantonale serpente à travers des terres généreuses et fertiles. Les parcelles de vigne succèdent aux cultures maraîchères et fruitières ou aux champs d’oliviers. Le rouge des coquelicots égaye les bas cotés des routes et des champs. Cernés de toutes parts par les buissons de genêts aux gueules d’or, les mas aux volets peints en vert amande ou bleu ciel ajoutent encore une note colorée aux paysages.

Les villages abritent des ruelles étroites et enchevêtrées. Tous possèdent un trésor, voire plusieurs châteaux, remparts, musées, monuments, artisanat et des traditions populaires bien ancrées.

Tous les vendredis en fin d'après-midi, sur la Place du Marché de Graveson, les paysans venu de toute la région proposent des produits locaux : vin, jus de fruits, confitures de figues, miel, huile d'olive, fromages de chèvre, volailles, plantes aromatiques, fleurs, fruits et légumes et me du riz biologique venu de la Camargue toute proche. En ce mois de mai, les cerises mûries sur l'arbre et cueillies le matin même, tiennent la vedette sur les étals. Quel plaisir, sous les grands figuiers, de savourer ces petits fruits rouges foncés, charnus, fermes et sucrés.

Sur la terrasse du café de la « Place du Village », à l'ombre des platanes, aux heures chaudes ou en soirée, les gens du pays sirotent du pastis bien frais, d'autres des jus de fruits. Terrasses et tonnelles sont des lieux où se rencontrent habitants et touristes. Les "vieux", dont on remarque les mains calleuses et flétries par les travaux des champs, sont heureux de raconter leur mode de vie rythmé par la ronde des saisons et les histoires du passé. Malgré les durs labeurs, cultivateurs, maraîchers, agriculteurs, savent profiter du temps qui passe. Tout un art, l'art de vivre provençal.

Quelques jeunes font pétarader leur moto en traversant le village à toute vitesse. D’autres discutent près de la fontaine. Beaucoup d'entre eux travaillent dans les villes proches.

Un après-midi, au pied du massif de la Montagnette, je suis allée flâner à l'ombre des grands arbres et des bosquets d'un jardin extraordinaire.
Dans ce jardin, tout est harmonie, le tracé des allées, la couleur des fleurs des massifs balance uniquement entre rose et blanc en s'appuyant sur les teintes vertes de différentes espèces de viburnums. Parfums et senteurs,
des roses en particulier, composent un jardin qui invite au calme et qui donne des ailes à l'imagination !

Pour la nuit, il est facile de trouver un toit, hôtels, chambres d’hôtes, gîtes ne sont pas encore pris d’assaut par la vague des touristes. Les restaurants, du gastronomique à la cuisine familiale, proposent des spécialités provençales : tapenade, chèvre chaud de pays aux herbes, poissons grillés à l’huile d’olive, aïoli, grillades aux herbes de Provence, légumes parfumés à l’ail, brioche gratinée et figues fraîches. Le tout servi avec un vin du pays.

Le temps a passé bien vite, il est temps de rentrer à Genève où les beaux jours sont annoncés !

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